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 J'était une vampire.

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AuteurMessage
darkelectro
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darkelectro



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MessageSujet: J'était une vampire.   J'était une vampire. Icon_minitimeDim 4 Avr - 18:59

Le temps est un étrange élément de notre monde. Encore plus étrange est la manière dont le genre humain appréhende ce que certains définissent comme une dimension.

Moi-même, avant de changer, je voyais tout naturellement les saisons s’alternant, tandis que ma vie s’écoulait lentement, inlassablement. Je me consumais avec amertume, m’offrant aux plaisirs de la vie dans le but inavoué et inassouvi d’oublier l’horreur de celle-ci. Chaque jour nouveau je mettais le masque de la vie, pourtant consciente que la finalité de tout ceci était la mort.

Heureusement ceci prit fin la nuit du 30 avril 1975, la dernière date humaine dont je me souvienne réellement, le dernier jour de ma misérable condition de femme.

Qu’étais-je donc réellement à l’époque ? C’est à peine si cela à encore de l’intérêt, en tout cas pour moi. Pour d’autre, ma compagnie était trop agréable pour n’avoir pas été regrettée.

J’aimais le plaisir de la chair, et j’avais la chance de posséder un physique agréable que j’aimais mettre en valeur. Sans être vraiment plantureuse, ma silhouette était suffisamment au-dessus de la moyenne pour faire fantasmer la plupart des hommes que je côtoyais.

Ma vie était axée sur deux axes principaux, le travail pour pouvoir vivre, monotone et inutile, et les sorties, où seule ou avec des amis je partais en chasse d’une proie qui saurait satisfaire mon appétit. C’étaient les seuls instants où je vivais vraiment, m’abreuvant de sexe comme d’autres s’abreuvent de drogues, réclamant la jouissance pour oublier la vie, pour oublier la mort.

J’avais alors 31 ans, l’âge de la maturité, l’âge de la dégénérescence du corps qui commence déjà à se faire sentir. Plus je vieillissais, et plus mon appétit sexuel grandissait, pour le plaisir de mes partenaires avec qui je me pervertissais de plus en plus, reculant au fil du temps tout les interdits que je m’étais fixée.

Je sortais deux à trois fois par semaine, fréquentant en priorité les bars de célibataires réglos et les boîtes où l’on était sûr de s’amuser. De temps en temps je tentais les endroits un peu moins fréquentables, en quête d’une nouvelle excitation et d’un nouveau plaisir. Je commençais sans m’en rendre compte à allier le plaisir de la peur au plaisir de la chair. Doucement, mais sans aucun doute, je devenais véritablement perverse. Heureusement mon destin en voulut autrement.

C’était un soir d’automne, une de ces fraîches soirées romantique où vous aviez particulièrement envie de vous retrouver dans les bras d’un homme. Ma méthode était très rodée. Vêtements sexy assez classiques, mais jamais vulgaire, j’attendais patiemment qu’un homme vienne m’aborder, ne prenant que rarement les devants. Par cette méthode, il m’était plus facile de le juger et de l’envoyer promener s’il ne me convenait pas. Et surtout, j’adorais trop être désirée pour inverser les rôles.

Ce soir là, la nuit avançait à mon grand désarroi, et aucun homme présent dans le bar hélas, n’était assez courageux ou assez soûl pour venir m’accoster. Je savais pertinemment que cela finirait par arriver, cela arrivait toujours, mais je ne supportais pas de voir passivement le temps se dérouler. C’était déprimant.

Sans même le voir je sus qu’il était là. Sa présence envahissait tout le bar, j’avais l’impression que l’air se déplaçait différemment, que tout l’espace autour de moi avait changé de densité, de texture. Un frisson envahissait tout mon corps, et sans savoir pourquoi, je fus poussée à regarder dans sa direction.

Il était au bar, grand, fort, le teint halé et les traits aquilins. J’eus l’impression de voir un aigle majestueux, un aigle affamé qui cherchait sa proie.

Il me fixait, et son regard était envoûtant. Ses yeux étaient noirs comme la nuit, je ne pouvais m’en détacher, je savais déjà que j’étais sa victime.

Il vint me rejoindre, mais aucun mot ne fut échangé, car aucun mot n’était nécessaire. Il avait provoqué en moi une telle fièvre de désir que je n’étais plus qu’un sexe en rut réclamant la délivrance de la jouissance. Quant à lui, impassible et fier, il n’avait plus qu’à ordonner pour être obéit.

Je l’emmenais chez moi, lieu qu’aucun de mes amants occasionnels n’avait connu, lieu où j’avais juré de n’en amener aucun. Seulement à cet instant aucune promesse n’avait plus d’importance, aucune parole n’avait plus de sens, seule la chair avait encore le droit et le pouvoir de s’exprimer.

Il me prit comme une bête, déchira en partie mes vêtements, me laissant avec des lambeaux de tissus sur le corps après avoir mis au jour les parties essentielles. J’étais totalement soumise, mon corps n’était plus à moi.

Il me pénétra violemment, douloureusement, et pourtant j’éprouvais un plaisir immense. Mes sens étaient extrêmement affûtés, je sentais le moindre de ses mouvements, le moindre de ses gestes, aussi subtils pouvaient-ils êtres. Quand à mon sexe, c’était un feu de plaisir qui me consumait au plus profond de moi.

Il me griffait, allait et venait en moi sans ménagement, me serrait dans ses bras à m’en faire perdre le souffle, malaxait ma chair et mes seins à en laisser des marques, m’embrassait les lèvres si violemment que je sentis le goût du sang. Le sang, je le sentis également venir de mon sexe, mais la plaie qu’il me créait affûtait ma sensibilité, sublimait mon plaisir.

Jamais je n’avais rien ressenti de pareil, j’avais atteint un degrés de plaisir inconcevable, et je sentais que celui-ci montait pour exploser en la plus sublime des jouissances.

Le moment vint, mais au lieu de l’orgasme vint le prix à payer. Alors que j’étais sur le point de jouir, toute sensation de plaisir se stoppa net, et avec une clarté étonnante je sentis ses crocs pénétrer ma gorge.

La chair céda et l’artère éclata sans peine. Le sang jaillit à flot, sa gueule de monstre grande ouverte, le laissant venir à lui. Soudain je vis la mort, et dans un spasme de peur j’essayais de me dégager de cette chose qui était sur moi, en moi, et qui n’avait plus rien d’humain. Je souhaitais autant que cette étreinte se termine que j’avais put souhaité que l’autre ne s’arrête jamais.

Mais il me tenait dans ses puissants bras, et rapidement je perdis mes forces. Le sang s’écoulait à flot, nous recouvrait tous les deux, nous donnant l’impression de ne former qu’une masse de chair à vif et informe.

Le froid se mit à envahir mon corps, qu’au fur et à mesure je ne sentais plus. Mon souffle se coupais et j’étais à deux doigt de perdre conscience. La mort était là, mais il n’en voulait pas.

Alors que la plupart de mes sens étaient déconnectés je le vis, ou plutôt le perçu, s’ouvrir le torse avec l’une de ses griffes, laissant couler un filet de sang assez conséquent, mais bien maigre face à ce qu’il m’avait pris. Je ne me souviens plus de ce qu’il fit ensuite, seul me reste le goût du sang dans ma bouche, puis vînt l’obscurité totale, sans que je perdes conscience.

Finalement mes nerfs reprirent vie et je retrouvais les sensations de mon corps. Cela ce faisait au fur et à mesure, avec une perception accrue de chaques éléments qui me constituait, une nouvelle sensation de la chair, et de la douleur qui accompagnait la chair. Car j’étais meurtrie de toute part, mon corps était mort et sa renaissance était horrible.

Je ne sais combien de temps cela dura, je crus plusieurs fois que j’étais morte tant c’était insupportable, mais chaque fois un nouvel élan de douleur me rappelait que j’étais bien consciente.

Je ne sais si cela fut du sommeil, mais je finis par sombrer dans l’inconscience totale. Aucun rêve, aucune sensation ne resta dans ma mémoire. Je me rappelle seulement du soleil sur mon visage, et d’une sensation de bien être total, sans qu’aucune douleur ni qu’aucune fatigue ne viennent troubler cela.

S’il n’y avait pas eu tout ce sang sur moi et sur le sol, j’aurais certainement crus que j’avais rêvé tant mon bien être était total. Je ne voyais sur mon corps aucune blessure, même sur mon cou qu’il avait pourtant déchiqueté, en tous cas est-ce dont je me souvenais.

Enlevant les lambeaux de vêtements qui me restaient, je partis prendre une douche afin de me débarrasser du sang qui recouvrait tout mon corps. Là, je constatais que j’étais indifférente à la température de l’eau. Je savais si elle était chaude ou froid, mais sans réaction physique, ma peau ne rougissait même pas à un jet d’eau bouillante.

La deuxième surprise vint à la sortie de la douche, alors que je passais devant le miroir. Non seulement je n’avais aucune blessure, mais en plus j’étais resplendissante. J’avais retrouvé le teint de ma jeunesse, ma peau était superbe et, comble de tout, j’étais devenue pulpeuse. Mes seins et mes fesses étaient beaucoup plus pleins et ronds qu’auparavant, mes jambes possédaient un superbe galbe, mon ventre désormais légèrement arrondi et bien ferme. Même mes épaules, qui avaient toujours été frêles, étaient plus pleines et me donnaient une meilleurs allure. Mes bras étaient également plus remplis. Je me passais les mains sur le corps, je sentais des muscles toniques sous une couche de graisse idéale. J’étais stupéfaite, quoi qu’il s’était passé, je possédais désormais l’un des corps les plus désirables que j’avais eu l’occasion d’admirer. Mes cheveux également étaient plus soyeux. Ils avaient retrouvé la texture de mon enfance, ondulant joyeusement autour de mon visage, et j’avais même l’impression qu’ils étaient plus longs que la veille.



Je passais la journée à sentir ce nouveau corps, sans même me soucier de mon travail auquel j’étais attendu. Cela n’avait déjà plus aucune importance. La faim et la soif avaient également disparus. J’essayais bien de manger de la viande par pur curiosité, me forçant car elle me dégoûtait par le simple regard, mais mon estomac la rejeta aussitôt violemment. Egalement, je n’eus plus besoin de me vider le corps des impuretés habituelles, il me semblait que le cycle naturel de nettoyage n’existait plus. Cela ne m’ennuyait pas, c’était même une sensation de liberté très agréable.

Puis vint la nuit, et la faim, l’autre faim.

Au fur et à mesure que la lumière s’était mise à décroître, j’avais sentis que quelque chose se passais en moi. Cela se déclara pleinement avec la disparition du soleil, et la venue d’un désir qui bouleversa tout mon corps.

Une frénésie s’empara de moi, j’avais l’impression que mon corps allait se dérober si je ne faisais pas rapidement quelque chose. J’avais mal au fond de mon corps et au fond de mon âme.

Sans attendre, alors que j’étais restée nue toute la journée, j’enfilais ma robe la plus sexy, ne prenant même pas la peine de mettre un quelconque sous-vêtement.

Alors que la saison était plutôt fraîche, je sortis sans le moindre manteaux, à peine couverte par le morceau de tissus qui me servait de robe. Correspondant à mon ancienne anatomie, elle laissait ressortir le moindre morceau de chair en trop, et la plupart des hommes que je croisais durent avoir la plus belle érection de leur vie en me croisant.

Je me rendis vers le bois le plus proche, non sans être abordée sans cesse durant mon trajet. Je désirais chaque être qui me croisais, homme ou femme, mais en même temps je les ressentais. Je savais lesquels étaient vieux, lesquels étaient malades, lesquels étaient jeunes, je le sentais et je le savais. Aucun, parmi ceux qui avaient tenté de m’accoster, n’avait ce que je désirais.

Finalement j’abordais l’orée d’un bois. Bien sûr nombre de prostituées encore plus dénudées que moi s’y trouvaient, mais je n’en avais que faire, c’était le lieu de la chair et c’était la chair qui me guidait.

On vint m’aborder, d’autres prostituées qui ne voulaient pas de concurrence sauvage. L’une d’elle me frappa. Je ne sentis rien, si ce n’était de la haine. D’une gifle, je lui entaillais la figure de mes ongles, laissant trois larges traînées de sang. Le coup fut si rapide et si fort , que les deux putes qui l’accompagnaient préférèrent l’emmener au loin pour s’occuper d’elle, plutôt que de riposter. Moi, je léchais avec avidité le sang sur mes doigts. Elle était malade et droguée, et le goût était amer, mais c’était un amuse gueule qui accentua mon envie.

Des gens vinrent me voir. Trop vieux, trop malade, je les repoussais. Finalement, je vis enfin venir vers moi quelque chose qui me faisais réellement envie.

Jeune, sûrement étudiant, il avait une musculature proche d’un athlète. Il était propre dans sa chair et dans son âme, ce qui le rendait encore plus désirable. Je l’emmenais à l’intérieur du bois. Il était fébrile d’impatience, moi aussi.

Il me prit avec délicatesse, mais je le poussais à plus de violence car même s’il était bien membré je souhaitais le sentir pleinement. Il ne se fit pas prier, et guidé par son instinct il se mit à me pénétrer de plus en plus fort. C’était délicieux, j’étais plus sensible qu’avant, j’avais l’impression de jouir en continu.

Je le sentais s’exciter en moi. Son corps se crispais sous l’effet du plaisir montant, ses bras se refermaient autour de moi, me serraient et me faisait mal mais j’aimais ça.

Il jouit, et alors je fus remplie d’une envie animale et meilleure que le plus puissant des orgasmes. Le sang jaillit de l’artère de son bras droit sans qu’il comprenne ce qu’il se passait. Le sang coulait dans ma bouche et me donnait une énergie nouvelle en même temps qu’un plaisir orgasmique, unique en son genre.

Comme moi la veille, il essaya de se dégager de l’étreinte de la mort, mais comme moi la mort le tenait trop bien. Par contre, je le vidais sans lui laisser la moindre chance de survie.

Je le sentis partir dans mes bras, je sentais le froid qui l’envahissait, sa conscience qui vacillait, la peur qui fit place à la résignation. C’était agréable, je l’enviais presque de rejoindre la plénitude absolue.

Quand il fut mort, je cessai de lui sucer le sang que le cœur ne pompait plus, car il avait le goût de la mort alors que c’est la vie que je voulais.

Je le regardais, mort et plein de sang. Il était beau, et je sentais sa vie en moi qui décuplait mes forces. Sans me soucier de ma nudité, je me mis à courir à travers le bois.

Je courus, courus, ne sachant plus si j’étais une femme ou un animal.



Sexe et sang étaient désormais le lot de mes nuits, tandis que la journée je mettais le masque d’un être humain. Le temps n’avait plus aucune importance, seule les sensations éprouvées en avaient. C’était la plus grande impression de liberté qu’un être humain pouvait éprouver. Les jours passaient et je ne vieillissais plus, je n’éprouvais pas la douleurs, physique ou morale, et les seuls besoins de mon corps étaient si enivrant que ce n’était pas une contrainte. C’était d’une certaine manière la drogue ultime.

J’avais parcouru le monde, connu le sang des hommes et des femmes de tous les peuples, tuant la plupart, laissant de quoi survivre à d’autres, donnant le pouvoir du sang à quelques uns, sans même savoir pourquoi.

On m’avait parfois chassée, surtout dans les ethnies reculées où l’on savait nous repérer. Mais je ne combattais jamais, à moins d’y être forcée, car il était fini depuis des siècles le temps où le sang frais était rare.

Quant aux autres de ma race, je les évitais comme eux m’évitaient, sauf mes enfants en qui j’avais droit de prendre le sang, plus puissant que celui d’un humain, comme moi je me devais à mon père, qu’hélas je ne croisais pas. Je savais qu’il était puissant, car jamais je n’avais retrouvé une aura aussi grande que la sienne.



J’étais en Inde, des années, peut-être des décennies plus tard. Le sang ne manquait pas, même s’il fallait se rabattre sur les castes supérieures pour avoir de la qualité, et qu’elles étaient bien moins nombreuses que les castes miséreuses.

Comme souvent, je me faisais passer pour une pute de luxe, ce qui me facilitait beaucoup les entrées parmi les gens fortunés. Bien sûr l’argent n’avait plus pour moi aucune importance, puisque j’étais immortelle tant que j’avais du sang humain à absorber. Seulement, voler les riches victimes permettait de se créer une fausse vie civile à chaque fois que j’arrivais dans un nouveau lieu, car je n’avais ni le pouvoir de créer des vêtements ni celui d’élever une maison instantanément.

Pris dans le jeu de mon rôle, je m’étais fait réservé ma nuit par un riche hindou qui avait fixé le rendez-vous par le biais intermédiaires. Je n’aimais pas vraiment cela, car je ne savais pas sur quel chair j’allais tomber, mais des questions discrètes me permirent de savoir que l’homme était en plein âge mûr. De plus, je connaissais les habitudes de ce genre d’individu, et je savais que nous serions certainement plus que deux cette nuit, ce qui me laissait l’espoir d’un second contentement en cas de déception. J’allais être payé une fortune par un homme à qui j’allais apporter la mort.

Je me rendis dans un somptueux palais sauvegardé des ravages du temps. Bien que ma sensibilité au charme de ce monde avait beaucoup changé après ma renaissance, je ne pouvais rester insensible à un tel raffinement, œuvres de mortels qui espéraient ainsi devenir immortel.

On m’amena à sa chambre, immense et somptueuse. Dans un tel endroit, le plus grand des humains aurait semblé misérables, mais pas lui. Enfin j’avais retrouvé mon père, mon amant, mon tueur.

Il était toujours aussi beau, aussi fort, aussi désirable. D’autres femmes étaient présentes, de jeunes vierges. Elles furent délicieuses, nous leurs fîmes l’amour avant de nous en abreuver. Leurs chairs étaient agréable et leurs sangs étaient frais et riches. Celui-ci avait jaillit à flot, et les larmes de la vie perdue avait coulées. Nous, créatures des ténèbres, nous nous vautrions dans une mare de sang, le corps entièrement recouvert de cet enivrant nectar, les cadavres des jeunes femmes autour de nous.

Seule, nous avions abandonné nos misérables enveloppes humaines, laissant l’animal qui était en nous prendre le dessus. Je le trouvais aussi magnifique que j’avais pu le trouver horrible la première fois que je l’avais vu ainsi. Désormais, je savais qu’il n’était pas un vampire parmi les autres, qu’il était l’un de leurs princes, et qu’il avait parcouru de nombreux siècles.

Il me prit de nouveau, et bien sûr je n’attendais que cela. Il me martelait tandis que je le griffais, ce n’était pas violence mais sauvagerie, une sauvagerie qui nous procurait le plus pur et le plus fort des plaisirs.

Il me fit jouir plusieurs fois, il souhaitait me procurer la plus grande des joies. Mon corps était complètement bouleversé par tous ces spasmes de plaisir, et je sentais que quelque chose se passait.

Je compris, alors qu’un nouvel orgasme arrivait, que lui-même se laissait aller au plaisirs. Il se déversa en moi, et mon corps transcendé accepta la semence. Alors il prit son dû.

Il se délecta de mon sang, et j’éprouvais moi-même du plaisir à lui donner ce qui lui revenait de droit. Je sentais qu’il retrouvais une énergie décuplée grâce à ce sang déjà distillé, et dont j’étais gorgé suite à l’orgie qui avait précédé.

Il me laissa au bord de l’inconscience, je m’endormais. Je me réveillais dans une autre chambre du palais, plus petite mais toute aussi luxueuse. Un jeune homme se tenait à mes côtés dans le lit. Je profitais que le soleil n’était pas complètement levé pour me repaître.



Après cela j’ai quitté le monde des hommes. Un instinct me poussa à fuir toute forme de civilisation. Je regagnais le cœur de l’Europe, m’abritant dans les grandes forêts qui la parcourait, vivant comme un animal, courant nu dans les bois, chassant mes victimes sans chercher le plaisir de la chair.

Mon corps changeait, la vie grandissait en moi, la vie d’un être exceptionnel dont le monde se souviendrait.

Enfin vint le jour de la délivrance, l’être que je portais en moi naquit en m’apportant une nouvelle sensation de la chair, une sensation horrible et délicieuse à la fois. C’était lors d’une magnifique nuit de pleine lune, je me souviens des loups qui hurlèrent à la mort lorsqu’il cria pour la première fois.

Ainsi j’avais accompli mon destin, j’avais permis au démon d’être chair afin d’assouvir son règne en ce monde dépravé qui n’attendait que lui. Et comme n’importe quelle mère de ce monde, je regardais avec amour ce démon, futur roi de ce monde, boire tranquillement le sang de mon sein.
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